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Nouvelles

Une découverte majeure ouvre la porte au traitement de la leishmaniose

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 6 October 2009

Les chercheurs du CUSM/±«ÓăÖ±˛Ą Ă©lucident le rĂ´le clé d’une molĂ©cule dans la stratĂ©gie d’infection du parasite de la leishmaniose

La leishmaniose est une maladie parasitaire mortelle qui touche plus de 12 millions de personnes Ă  travers le monde, avec plus de 2 millions de nouveaux cas par an. Jusqu'Ă  prĂ©sent, les scientifiques n’avaient pas clairement percĂ© le mĂ©canisme de survie du parasite Ă  l’intĂ©rieur des cellules humaines. Le mystère est maintenant rĂ©solu selon la nouvelle Ă©tude publiĂ©e dans Science Signaling par l’équipe du Dr Martin Olivier - un scientifique Ă  l'Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą (IR CUSM) et l'UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą. Cette nouvelle Ă©tude est pleine d’espoir quant au dĂ©veloppement du premier traitement prophylactique de la leishmaniose.

La Leishmaniose est une maladie infectieuse subtropicale/tropicale qui est transmise par la piqûre des mouches de sable femelles, appelées phlébotomes. Lors de la piqûre, les parasites sont injectés dans le sang et ingérés par les macrophages – des globules blancs – à l’intérieur desquels ils bloquent la fonction immunitaire et se multiplient jusqu’à atteindre d’autres tissus du corps. L’infection peut se manifester sous forme cutanée, généralement guérissable, ou bien sous forme viscérale, plus dangereuse et potentiellement mortelle.

Les chercheurs ont découvert qu’une métallo-protéase - molécule appelée GP63 - présente à la surface du parasite serait un facteur clé de l’inactivation des mécanismes de défense des macrophages. « Nos résultats décrivent la stratégie par laquelle la protéase GP63 du parasite altère les fonctions des macrophages, cellules hôtes, en activant leurs propres mécanismes négatifs de régulation, » explique le Dr Martin Olivier. « Les cellules infectées sont comme « gelées », empêchant toute réponse immunitaire innée inflammatoire du corps et conduisant à l’infection,»

«Notre travail représente une découverte importante car il s'agit de la première étude qui explique comment le parasite de la leishmaniose bloque la fonction immunitaire des macrophages.» « Notre recherche désigne la protéase GP63 comme une cible de choix pour de futurs traitements innovants en terme de prévention de la maladie,» livre le Dr Olivier.

En effet la protéase GP63 active directement d’autres molécules clés qui vont réguler négativement les fonctions de la cellule hôte. « Un meilleur contrôle sur l’activation de ces molécules de l’hôte pourrait s’avérer une voie intéressante pour traiter la leishmaniose ainsi que d’autres maladies infectieuses qui utilisent des stratégies d’infection identiques, » conclut le Dr Olivier.

Le Dr Martin Olivier est chercheur dans l’axe « Infection et immunité » et au centre d’étude sur la rĂ©sistance de l’hĂ´te de l’Institut de Recherche du Centre universitaire de santĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą. Il est Ă©galement Professeur agrĂ©gĂ© Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą.

Financement

Cette étude a été  financée par une bourse des Instituts de Recherche en Santé du Canada (IRSC).

Partenaires

Cet article a Ă©té  co-signé par Dre Maria Adelaina Gomez, Dre Irazu Contreras, Dr Martin Olivier, centre d’étude sur la rĂ©sistance de l’hĂ´te de l’IR-CUSM et dĂ©partement de microbiologie et immunologie de la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą, Dr Maxime HallĂ©, Dr Michel L. Tremblay, dĂ©partement de biochimie de l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą, Dr Robert W. McMaster, department of Medical Genetics, University of Bristish Columbia, Vancouver Hospital.

Retrouvez ce communiqué  accompagné de l’article original et d’une courte interview audio sur le lien :

L’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą (IR CUSM) est un centre de recherche de rĂ©putation mondiale dans le domaine des sciences biomĂ©dicales et des soins de santĂ©. Établi Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affiliĂ© Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą. L’Institut compte plus de 600 chercheurs, près de 1 200 étudiants diplĂ´mĂ©s et postdoctoraux et plus de 300 laboratoires de recherche consacrĂ©s Ă  un large Ă©ventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L’Institut de recherche est Ă  l’avant-garde des connaissances, de l’innovation et de la technologie. La recherche de l’Institut est Ă©troitement liĂ©e aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bĂ©nĂ©ficier directement des connaissances scientifiques les plus avancĂ©es.

L’Institut de recherche du CUSM est soutenu en partie par le Fonds de la recherche en santé du Québec.

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Julie Robert
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