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Une étude québécoise sur la COVID longue recherche des participants

Depuis le début de la pandémie, le Québec compte plus de 1,1 million de cas de COVID-19 et, selon les estimations actuelles, jusqu’à 330 000 personnes dans la province pourraient avoir ce que l’on appelle la COVID longue, ou syndrome post-COVID-19.

Afin d’évaluer l’évolution des symptômes et leur incidence sur la qualité de vie, en vue de fournir des stratégies d’autogestion des problèmes les plus courants, les chercheurs recrutent des participants pour une nouvelle étude, Québec action pour le post-COVID (QAPC). Ils recherchent des adultes de 18 ans et plus, résidant au Québec, qui signalent des symptômes apparus pendant ou après leur infection par la COVID-19, qui durent plus de quatre semaines et ne peuvent être expliqués par un autre diagnostic.

« Le brouillard cĂ©rĂ©bral et les difficultĂ©s de concentration semblent ĂŞtre des symptĂ´mes frĂ©quents après une infection par la COVID-19, prĂ©cise Lesley Fellows, MDCM, D. Phil, professeure au dĂ©partement de neurologie et de neurochirurgie de l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą et neurologue au Neuro (Institut-hĂ´pital neurologique de MontrĂ©al). Il nous faut mieux comprendre ces problèmes cognitifs, et leur lien avec la santĂ© mentale et physique en gĂ©nĂ©ral, afin de dĂ©tecter les causes sous-jacentes pour aider les personnes Ă  retrouver un fonctionnement normal. »

Une participation facile sur le Web

Les participants rempliront des questionnaires et des tests cognitifs en ligne tous les trois mois pendant 18 mois. Une application pour téléphone intelligent leur servira à décrire en détail leurs symptômes et leur niveau d’activité physique au jour le jour. En retour, ils recevront un « tableau de bord » personnalisé résumant leur profil de symptômes et auront accès à des outils en ligne pour prendre en charge leurs symptômes.

« L’évaluation rĂ©gulière des principaux symptĂ´mes et de leur forme physique aide les gens Ă  mieux comprendre les raisons pour lesquelles ils vont mieux ou moins bien, au jour le jour, explique Nancy Mayo, Ph. D., professeure au dĂ©partement de mĂ©decine et Ă  l’École de physiothĂ©rapie et d’ergothĂ©rapie de ±«ÓăÖ±˛Ą et scientifique principale du Programme en rĂ©paration du cerveau et en neurosciences intĂ©gratives Ă  l’IR-CUSM. Ces informations, associĂ©es Ă  des outils d’autogestion, leur fourniront les outils qui leur conviennent pour se rĂ©tablir. »

L’étude vise à améliorer l’existence des personnes souffrant de la forme longue de la COVID. Les chercheurs pensent qu’il est possible de soulager de nombreux symptômes au moyen des interventions actuelles en matière de réadaptation et de mode de vie. L’étude proposera des ressources et des stratégies en ligne pour aider les gens à récupérer.

« Les symptĂ´mes post-COVID peuvent avoir des rĂ©percussions importantes sur la santĂ© physique et mentale, ajoute Marie-JosĂ©e Brouillette, M.D., professeure agrĂ©gĂ©e au dĂ©partement de psychiatrie de l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą et chercheuse au sein du Programme en maladies infectieuses et immunitĂ© en santĂ© mondiale de l’IR-CUSM. L’approche holistique adoptĂ©e dans cette Ă©tude vise Ă  donner aux participants les moyens de soulager leurs symptĂ´mes afin d’amĂ©liorer leur activitĂ© et leur qualitĂ© de vie. »

Certaines communautés ont été touchées plus durement que d’autres par la COVID et il importe de les inclure dans cette investigation sur la forme longue de la maladie. Les chercheurs espèrent que cette étude entièrement virtuelle facilite la participation de personnes d’origines diverses afin que les résultats profitent à toutes les couches de la société.

Pour en savoir plus ou vous inscrire pour participer, consultez le ou envoyez un courriel Ă  : post-covid.mni [at] mcgill.ca

Cette étude a reçu le soutien financier du Fonds de recherche du Québec – Santé et de la Banque Scotia.

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