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L’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą et Moderna resserrent leur collaboration dans deux projets de recherche sur les nanoparticules lipidiques

Les études ont pour but de caractériser des nanoparticules lipidiques et des particules naturelles, les vésicules extracellulaires.
Image par Fondation CUSM.
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 19 July 2023

Aujourd’hui, l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą a annoncĂ© qu’elle avait conclu des ententes avec ModernaTX, Inc., sociĂ©tĂ© de biotechnologie Ă  l’avant-garde de la mise au point de traitements et de vaccins Ă  ARN messager (ARNm). Ces ententes portent sur deux projets de recherche novateurs dans le domaine des nanoparticules lipidiques. Les nanoparticules lipidiques sont des composantes essentielles des mĂ©dicaments Ă  ARNm comme les vaccins, car elles constituent la principale mĂ©thode d’acheminement des brins d’ARNm vers les cellules cibles.

RĂ©cemment, l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą et Moderna ont renforcĂ© leurs liens dans divers secteurs. En mars 2022, l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą a adhĂ©rĂ© au de Moderna, qui a pour but d’accĂ©lĂ©rer la mise au point de vaccins et de mĂ©dicaments Ă  ARNm contre des maladies infectieuses Ă©mergentes et nĂ©gligĂ©es.

« Bien que l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą dispose d’installations de renommĂ©e mondiale et de gens de talent pour faire de la recherche sur l’ARNm et les nanoparticules, la mise au point de traitements novateurs passe nĂ©cessairement par une collaboration entre le monde universitaire et le secteur privĂ© », soutient Martha Crago, vice-principale (Recherche et innovation). « Grâce au soutien de Moderna, ces deux projets de recherche hautement spĂ©cialisĂ©s pourraient accĂ©lĂ©rer le recours Ă  ces vecteurs que sont les nanoparticules lipidiques pour la mise au point de traitements Ă  ARNm contre un Ă©ventail de maladies. »

« Ă€ titre d’entreprise vouĂ©e Ă  l’essor de la recherche et de l’innovation, Moderna est fière de faire partie intĂ©grante de l’écosystème scientifique vigoureux et dynamique du Canada. Nous sommes conscients de l’immense potentiel de l’expertise en ARNm et en nanoparticules de l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą, et c’est pourquoi nous avons dĂ©cidĂ© d’investir, au cours des deux prochaines annĂ©es, dans ces deux projets sur les nanoparticules lipidiques », explique Patricia Gauthier, prĂ©sidente-directrice gĂ©nĂ©rale de Moderna Canada. « En collaborant avec des Ă©tablissements d’enseignement de premier rang comme l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą, nous sommes persuadĂ©s que nous pourrons continuer Ă  repousser les limites du possible dans ce secteur en pleine Ă©mergence et qu’au bout du compte, nous amĂ©liorerons des vies grâce aux traitements Ă  ARNm. »

Les deux projets financés par Moderna sont les suivants :

Projet 1 : Optimisation des vecteurs de livraison d’ARNm basés sur des particules extracellulaires

La Pre Julia Burnier, professeure adjointe aux DĂ©partements d’oncologie et de pathologie de l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą et chercheuse principale du programme de recherche sur le cancer Ă  l’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą, souhaite amĂ©liorer le transport de matĂ©riel biologique tel l’ARNm vers des cellules ciblĂ©es. Les vĂ©sicules extracellulaires sont des nanoparticules naturelles libĂ©rĂ©es par presque toutes les cellules, qui peuvent acheminer du matĂ©riel biologique vers des cellules dĂ©terminĂ©es. Les travaux de la Pre Burnier visent Ă  mettre au point un dispositif de transport fondĂ© sur la microfluidique, qui agirait comme une vĂ©sicule extracellulaire et pourrait optimiser l’acheminement de matĂ©riel biologique vers des cellules rĂ©ceptrices ciblĂ©es. On pourrait ainsi ouvrir la voie Ă  la mise au point de traitements autres que les vaccins, notamment dans le cancer – en oncologie de prĂ©cision – ou d’autres maladies. Le projet devrait durer trois ans.

Projet 2 : Caractérisation et contrôle de la qualité des nanoparticules lipidiques

Le Pr David Juncker, professeur au Département de génie biomédical et directeur de cette entité, entreprend une étude visant à caractériser les nanoparticules lipidiques en vue de mieux connaître leur taille et la distribution de leur charge. À l’aide des techniques actuelles, on ne peut pas quantifier à la fois la taille et la charge d’une nanoparticule lipidique. Résultat : on obtient seulement des moyennes qui ne rendent pas compte de l’unicité de chaque nanoparticule ni du lien entre la taille et la charge. En mettant à profit une nouvelle technique conçue dans le laboratoire du Pr Juncker, l’équipe mesurera la taille et la charge de milliers de nanoparticules lipidiques et déterminera combien d’entre elles transportent une charge tel l’ARNm des vaccins. Les résultats de l’étude guideront l’optimisation de la fabrication de nanoparticules lipidiques et pourraient être utilisés à des fins de contrôle de la qualité pour la fabrication de vaccins et de traitements à ARNm. Le projet devrait initialement durer un an.

L’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą

FondĂ©e en 1821, l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą accueille des Ă©tudiants, des professeurs et des employĂ©s d’exception de partout au Canada et du monde entier. AnnĂ©e après annĂ©e, elle se classe parmi les meilleures universitĂ©s du Canada et du monde. Établissement d’enseignement supĂ©rieur de renommĂ©e mondiale, l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą exerce ses activitĂ©s de recherche dans trois campus, 12 facultĂ©s et 14 Ă©coles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delĂ  de 39 000 Ă©tudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supĂ©rieurs.

Son ne date pas d’hier : il remonte à des dizaines d’années et se déploie à l’échelle tant locale que planétaire. Comme en témoignent les énoncés de durabilité qu’elle a signés, l’Université souhaite contribuer à façonner un avenir où l’être humain pourra s’épanouir dans le respect de la planète.

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