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In Memoriam : Margaret Hooton

C’est avec beaucoup de tristesse que les membres du corps professoral et du personnel de l’École des sciences infirmières Ingram (ÉSII) ont appris le décès de Margaret Hooton, professeure agrégée à la retraite. À la célébration de sa vie, tenue à Montréal le 8 septembre, Valerie Shannon a prononcé l’éloge funèbre. Voici un aperçu de l’hommage qu’elle lui a rendu.

C’est avec beaucoup de tristesse que les membres du corps professoral et du personnel de l’École des sciences infirmières Ingram (ÉSII) ont appris le dĂ©cès de Margaret Hooton, professeure agrĂ©gĂ©e Ă  la retraite. Ă€ la cĂ©lĂ©bration de sa vie, tenue Ă  MontrĂ©al le 8 septembre, Valerie Shannon a prononcĂ© l’éloge funèbre. L’ancienne directrice des soins infirmiers Ă  l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral de MontrĂ©al (HGM) et première directrice des soins infirmiers au Centre universitaire de santĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą (CUSM) connaissait Mme Hooton depuis plus de 50 ans. Voici un aperçu de l’hommage qu’elle lui a rendu.

C’est un honneur pour moi de vous parler aujourd’hui de la vie et du travail de la professeure Margaret Eleanor Hooton. Notre relation date d’il y a 52 ans, lorsque Marg m’enseignait au programme de base du baccalaurĂ©at en sciences infirmières Ă  ±«ÓăÖ±˛Ą.

Titulaire d’un diplĂ´me de l’UniversitĂ© Queen’s, Ă  Kingston, en Ontario, Marg est revenue Ă  MontrĂ©al en 1963, au service d’obstĂ©trique du Royal Vic. En 1964, elle a entrepris des Ă©tudes de maĂ®trise en sciences infirmières Ă  l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą, tout en travaillant Ă  temps partiel. FraĂ®chement diplĂ´mĂ©e en 1966, elle a Ă©tĂ© engagĂ©e comme chargĂ©e de cours au programme de premier cycle Ă  l’École des sciences infirmières de l’UniversitĂ© ±«ÓăÖ±˛Ą. Elle y deviendra directrice associĂ©e des Ă©tudes de premier cycle. Après 31ans de services Ă©minents, elle a pris sa retraite de ±«ÓăÖ±˛Ą le 31 aoĂ»t 1997.

L’un des premiers souvenirs que je garde de son excellence comme professeure est un stage clinique à l’Hôpital pour tuberculeux à Sainte-Agathe. Marg nous y a parlé de la tuberculose comme nous ne l’avions jamais considérée: une maladie chronique découlant de facteurs d’ordre socioculturel, environnemental et politique faisant partie intégrante de notre société. Le silence était absolu, tandis qu’elle abordait de façon exhaustive ce qui était, à l’époque, une maladie répandue. Elle nous a fait prendre conscience de la nécessité d’envisager nos expériences cliniques beaucoup plus globalement, et d’ainsi songer à de multiples interventions par divers acteurs à différents échelons de la société. Ce faisant, elle donnait de nouvelles bases à notre apprentissage.

Pédagogue hors pair et clinicienne exceptionnelle, Marg était, en son temps, une légende en sciences infirmières au Canada. Dès que vous aviez étudié sous la direction de la professeure Hooton, vous ne pouviez plus jamais faire preuve de complaisance, de manque de réflexion ou, pire, de certitude! La somme et la richesse de ses connaissances, sa vigueur et son courage, son humour merveilleusement pince-sans-rire et sa vision claire des sciences infirmières ont laissé une empreinte impérissable dans le cœur de ses étudiants ou de ses collègues.

Lorsqu’on lui a décerné le prix d’excellence en enseignement en 1991, ses étudiants finissants l’ont décrite comme «une femme cordiale, bienveillante, confiante, et d’abord facile... mais exigeante». Elle incitait «les étudiants à avoir un esprit critique et non conformiste».

Marg manifestait une grande foi, de l’espoir et bien sûr un attachement qu’elle témoignait libéralement à sa profession, à ses collègues et à sa famille.

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Avec amitié, profond respect et gratitude infinie,

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Valerie Shannon

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Les membres du corps professoral et du personnel de l’École des sciences infirmières Ingram adressent leurs sincères condoléances aux proches, aux amis et aux collègues de MmeHooton. On peut lire la notice nécrologique de Margaret Hooton dans le quotidien .

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